26 octobre 2009

Les géobases communes et gratuites...

Voici notre nouveau bureau DMR dans WikiMapia:

Mon collègue DominicLemay a eu la bonne idée de numériser le nouveau bâtiment de DMR (à l'oeil car l'immeuble n'apparait pas sur l'orthophoto). Il a ensuite associé le libellé "Siège social DMR (Fujitsu)" à son polygone. Par curiosité (et pour le taquiner), j'ai modifié le libellé pour "Place de l'Escarpement" et j'ai ajouté DMR dans le champs description. Juste avant de soumettre ce message, la situation du bâtiment avait encore changé. Le polygone, dessiné originalement par Dominic, avait été édité (par je ne sais qui?), le libellé était le même mais une autre compagnie "La Promutuel" avait été ajouté dans le champs description.

J'ai ensuite fait le même exercice dans OpenStreetMap. Ma numérisation du bâtiment a nécessité seulement quelques jours avant d'être "commitée" dans la géobase. ->Voir ici.

Je trouve que ces cas reflètent assez bien la puissance (et la rapidité) de la "géocontribution" dans le but de mettre en place une géobase commune, complète et gratuite d'utilisation. Imaginez le pouvoir immense que pourrait représenter une contribution de chaque étudiant du Québec afin qu'ils prennent 5 minutes de leur temps pour numériser leur maison?

22 octobre 2009

Le MSP, un ministère branché

Le ministère de la Sécurité Publique présentait 2 projets lors du colloque. Les présentations sont en ligne et je vous invite fortement à les consulter.

Les gains de l'utilisation des technologies "Open Source" au Ministère de la sécurité publique

GOLoc - Service Web de Géolocalisation du Ministère de la Sécurité Publique du Québec

Web 2.0 - Faites vous partit de la vague?

L'édition 2009 du colloque a été ponctuée de messages concernant le Web 2.0. Avec des présentations telles que;

  • Web 2.0 et la géomatique.
  • WikiSIG.
  • Géocollaboration.
  • Sans oublier le diner conférence donné par Michelle Blanc dont le contenu était entièrement dédié sur le sujet (nous avons même abordé le Web 3.0).

Une autre preuve (un peu moins positive cette fois) est la quasi absence des kiosques de fournisseur de GPS. Non pas que leur popularité est en baisse (au contraire) mais bien parce qu'ils s'arriment moins bien avec la saveur de l'évênement. Pour ceux qui se demandent encore ce que signifie Web 2.0, voici ma conclusion après ces 2 jours de colloque:


Ce sont des sites Web dont le contenu est géré par les utilisateurs. Facebook et
Wikipédia ne seraient absolument rien sans l'apport des utilisateurs.


Je suis très heureux de la tangente du colloque géomatique et j'espère que les acteurs importants de notre industrie embarqueront dans la "wave"

BI, OLAP et nous, les intégrateurs en TI

Pour ceux comme moi qui ont étudié en géomatique, vous vous rappellerez surement des cours sur les SOLAP, les cubes de données, l'analyse compétitive. À l'époque (et encore aujourd'hui dans mon cas), ces notions étaient un peu floues. En combinaison avec les SOLAP, un autre "buzz word" à la mode ces temps-ci est le BI (business intelligence) ou intelligence d'affaire. Cette appellation est tellement à la mode que 2 nouvelles compagnies, spécialisées dans ce domaine, viennent de voir le jour à Québec. Il s'agit de Intelli3 (composé de l'équipe de recherche du professeur Yvan Bédard de l'Université Laval) et Spatialytics (formé de Luc Vaillancourt et d'un autre professeur, Thierry Badard). Les 2 firmes détiennent une forte connaissance du BI et des SOLAP et vont offrir des services conseils dans ce domaine. Une différence importante entre les 2 entreprises est que Spatialytics offrira une solution entièrement ouverte (OpenSource). Il existe présentement quelques projets en SOLAP mais jusqu'à maintenant, ce genre d'intégration est plutôt rare chez des clients. Le pari de ces 2 firmes est que cette situation change dans un avenir rapproché. Après Marie-Josée Proulx (Intelli3) qui est venue nous parler des SOLAP lors d'un diner conférence, Luc Vaillancourt m'a confié hier qu'il aimerait venir présenter Spatialytics et le BI chez DMR.

21 octobre 2009

Saint-Eustache, une ville très géomatisée

On entend souvent que les municipalités manquent de ressources $ pour offrir les services requis à leurs citoyens. Ça ne semble pas être le cas pour la ville de Saint-Eustache. Premièrement au niveau quincaillerie logicielle, elle est très bien nantie. On retrouve toute la suite ESRI, JMap mais aussi une application PG Govern. Cette ville dispose aussi d'un portail grand public qui permet de consulter les informations du rôle d'évaluation. On peut aussi afficher les infrastructures de la ville sur un fonds Google. Bref, Saint-Eustache semble un leader municipal en services géomatique.


Québec511 - DMR en vedette

La présentation du site Québec511 du MTQ a suscité beaucoup d'intérêt. La salle est comble et beaucoup de gens sont debouts derrière. Pour vous faire un rappel, ce site de WebMapping est une réalisation de DMR qui a nécessité environ 3 mois d'effort pour 2 personnes à temps plein. C'est une application OpenSource qui doit répondre à une très grande charge et ce, pour un large volume d'utilisateurs. Pour terminer, voici quelques statistiques:
->4500 utilisateurs/hre
->450 utilisateurs en même temps
->30Meg de données poussé sur le web toutes les minutes
->30000 tuiles (à la Google) regénérés aux 3 minutes.

Bravo à James pour cette suberbe présentation!

La sécurité en OpenSource, ça existe...

Les compagnies MapGears et Boréalis ont développé conjointement une composante OS pour gérer la sécurité d'accès aux données géospatiales. Cette couche intermédiaire agit comme proxy entre vos applications clientes et vos données. Cette nouvelle composante peut aussi contrôler les outils (édition) en fonction des profils d'utilisateurs. Elle est aussi conçue pour s'arrimer avec des modules de sécurité existant tel que LDAP ou JOSSO. Ma curiosité est piquée, je vais immédiatement discuter avec les développeurs du projet qui s'intitule GéoPrisma.

OpenStreetMap: le wikipédia de la cartographie

Si vous n'avez jamais entendu parler d'OpenStreetMap(OSM), vous serez surpris d'apprendre qu'il existe une géobase mondiale, gratuite et exempte (ou presque) de licence d'utilisation. Cette initiative a débuté il y a 5 ans et regroupe maintenant plus de 100k utilisateurs. Son contenu est assez surprenant (plus de "data" que Navteq, au dire de son fondateur, Steve Coast). Les données sont soumises et validées par les utilisateurs. Elles peuvent être extraites afin de les charger dans votre propre BD mais il est possible aussi d'ajouter les données de OSM dans vos applications via les normes WMS ou de tuilage. Certaines sections de la planète sont pratiquement cartographiées à 100% comme c'est le cas pour l'Allemagne entre autres. La suite un peu plus tard...

20 octobre 2009

Quelques ajouts de dernière minute.

  • Vous trouverez au bas de la page, un agenda non définitif des présentations auxquelles j'ai prévu assister.
  • Vous serez en mesure de suivre ma position grâce à Google Latitude.
  • Vous pourrez me rejoindre grâce à l'engin "chat en direct...".

Merci à Mathieu Duval pour ses idées et son temps...

19 octobre 2009

Géomatique 2009, plus qu'un jour...


Je serai à Montréal les 21 et 22 octobre dans le cadre du colloque "Géomatique 2009". Pour ceux et celles qui ne pourront être présents mais qui voudraient quand même être tenus informés du déroulement de l'évènement, je vous propose l'alternative suivante:
  • Je publierai sur le présent blog, un bref résumé des présentations auxquelles j'assisterai et ce, en essayant d'être le plus en temps réel possible.
  • Toutes les photos prises durant l'évènement seront disponibles en ligne sur le site de Picasa.
  • Finalement, pour les plus "Web 2.0" d'entre vous, je partagerai sur Twitter mes impressions personnelles (mais pas toujours pertinentes).
Je vous invite à revenir régulièrement consulter le site au cours des 2 prochains jours car le contenu sera en constante évolution. De plus, il serait vraiment intéressant que vous me soumettiez vos commentaires (directement sur ce blog). De cette façon, je pourrai facilement recueillir vos questions ou vos suggestions et ajuster mes articles en conséquence.

Bon colloque virtuel!