La VETIQ (La Voix des Entrepreneurs en T.I. de Québec) organisait un 5@7 (mardi le 3 novembre dernier) avec comme trame de fond, un débat portant sur le Web 2.0. Le débat était alimenté par quatre experts issus du monde des affaires de la région de Québec.
- Jonathan Parent, d'Hatem +D
- Carl-Frédéric De Celles, d'iXmédia
- Simon Bédard, Simon Bédard Stratège Web
- Luc Vaillancourt, Spatialytics
En arrivant sur place, disons que je me suis demandé ce que je faisais là. Je m'ennuyais un peu (beaucoup) du monde géomatique habituel dans lequel je suis si confortable (Pierre Lavoie encourage à sortir de notre zone de confort alors c'est ce que j'ai fait). Je suis tout de même resté car je voulais absolument entendre les opinions des participants sur le sujet (mais aussi parce que je venais de payer 30$ pour entrer). Une fois le débat commencé, j'étais très content d'avoir infiltrer ce petit univers assez dynamique. Voici ce que j'ai retenu de ma soirée.
Commençons en parlant de l'appellation 2.0 qui ne semble pas être un terme approprié pour définir l'état actuel du Web. La version 2.0 de la toile ne signifie pas un avancement ou un "upgrade" technologique (comme le passage de la version 9.1 à 9.2 de ArcGIS - Oups, cet exemple n'est pas applicable car on peut pas là non plus parlé d'un avancement technologique) mais plutôt d'une nouvelle façon de penser ou d'exploiter le WWW. Le Web 2.0 met à notre disposition, un plus grand espace afin de communiquer, échanger, se faire connaître, rejoindre de nouveaux clients et ce, dans la plupart des cas, de façon totalement gratuite. Le Web 2.0 est une extension du Web que nous avons connu dans le passé combiné avec une démocratisation des outils technologiques (wiki, blog, réseau sociaux) afin que des nons experts puissent contribuer et profiter de cet extraordinaire médium d'informations.
Un autre volet très important abordé hier est l'identité numérique sur le .Net. Si vous ne possédez pas déjà une adresse de courriel avec votre vrai nom, il vous sera sans doute difficile d'en dénicher une auprès des principaux fournisseurs gratuit tel que Google, Hotmail ou Yahoo. Au début du Web, les gens étaient craintifs et utilisaient des comptes tel que "momo123" ou "pierreTheKing". Maintenant, les gens et les organisations qui veulent utiliser le Web de façon sérieuse et optimale opteront pour l'utilisation de leur vrai identité. Il faut toutefois faire attention. S'afficher avec son vrai nom au lieu de parler derrière un pseudonyme ne signifie pas obligatoirement d'exposer l'ensemble de sa vie privée ou de crier haut et fort n'importe quelle absurdité. Certains le font mais ce ne sont pas eux qui contribuent à enrichir le savoir collectif qu'est le Web 2.0. L'identité numérique peut parfois être une lame à deux tranchants. Un exemple flagrant pour illustrer ce concept est le site Web de l'équipe Labeaume qui fut victime d'un vol (mais toutefois légal) d'identité numérique.
Équipe Labeaume: site officielle et l'autre
Dans mon cas, la rencontre d'hier m'incite encore davantage à être présent sur le Web mais de façon efficace afin de me créer une identité numérique positive pour l'avancement et la continuité de ma carrière professionnelle.
Merci et bravo aux gens de la VETIQ pour cette soirée.
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