Cloud Computing - Oui, Non, Peut-être?
Il y a beaucoup de bruits présentement sur la toile autour du "cloud computing". Ce fût très intéressant de constater à quel point les opinions autour de "l'informatique dans le nuage" sont très divergentes. Certaines compagnies/startup vont se départir d'une grande partie de leurs infrastructures informatiques/réseaux pour la déposer dans le cloud (serveur, espace de stockage, dépôt de code source, base de données, documentation, environnement de test). D'un autre côté, les organisations publiques hésitent à utiliser le cloud en évoquant des raisons compréhensibles de sécurité. Certains vous diront que l'utilisation du cloud engendre une baisse des coûts (notamment au niveau de l'achat, de l'entretien et de la main-d'oeuvre) alors que d'autres rapportent des études qui démontrent clairement que les coûts d'une infrastructure entièrement hébergée dans le cloud sont généralement plus élevés.
OSM - Oui au concept, Non à la qualité/quantité de données alors on fait quoi?
Simon Mercier (@SimonMercier) s'intéresse énormément au phénomène OpenStreetMap.Nous avons fréquemment, lui et moi, de bonnes discussions pour tenter d'expliquer la faible popularité d'OSM au Québec. Le WhereCamp du 23 mars dernier était donc une belle tribune pour recueillir les idées/suggestions des acteurs du domaine géospatiale de Québec afin de redonner un deuxième souffle à OSM. Le débat a rapidement bifurqué vers la qualité et la fiabilité des données ce qui démontre clairement l'état d'esprit des gens face à ce produit. Il semble y avoir très peu d'intérêt dans le comment on pourrait améliorer/accélérer le chargement des données. Par contre, les utilisateurs potentiels tentent de savoir ce qu'ils pourraient faire, tout de suite, avec les données dans l'état dans lequel elles sont (i.e. incomplètes pour le Québec). Je fais parti aussi de ceux qui voudraient voir OSM progresser plus rapidement mais pour l'instant, je dois me rallier au vieux dicton qui dit que:"Le temps arrange bien les choses..."
Startup...
En fin de journée, j'ai discuté avec Marc Lacoursière (@roosoft). Un jeune entrepreneur de Québec, dynamique, enthousiaste et plein d'idées. J'admire les gens qui osent délaisser leur petit confort pour se lancer en affaires et aller jusqu'au bout de leurs idées. Marc est l'un de ceux là. Je lui souhaite beaucoup de succès avec Roosoft et ses projets qui rallient plein air, GPS et nouvelles technologies.
NoSQL (pour Not only SQL)
J'ai eu une discussion très intéressante avec Nicolas St-Laurent(@nistca). Nous étions tous les deux, mais sans nous connaître, au Confoo à Montréal au début mars. Au cours de ce colloque, je n'ai malheureusement pas porté attention aux présentations qui traitaient de NoSQL. Après discussion avec Nicolas, je réalise que c'était une grave erreur. Par chance pour moi, il m'a expliqué brièvement en quoi consiste le mouvement NoSQL et il a piqué ma curiosité assez rapidement. Le NoSQL vient chambarder quelques peu les modèles traditionnels (relationnels) pour interroger et stocker les données. Les principes derrières les technologies NoSQL offrent de sérieux avantages notamment au niveau de la performance. Encore une fois, les gros joueurs que sont Google et Amazon sont des précurseurs dans ce domaine en exploitant leur propre technologie NoSQL (respectivement BigTable et Dynamo). NoSQL, définitivement un buzzword à retenir.
J'ai adoré la formule du 1er WhereCamp de Québec mais j'ai surtout apprécié la participation de l'auditoire. La plupart des participants ont partagé leur opinion et c'est ce qui fait le succès d'un événement comme celui là. J'ai déjà hâte à la prochaine édition et je songe même à participer à celui à l'autre extrémité de la 20 (@wherecampmtl).